2056- Je me suis perdu entre deux couches d’air mince. Dans ce qui est désormais mon refuge l’odeur est florale et sonore. Moi qui n’y connais rien ça sent entre les jonquilles et un Sol Majeur. Dans ce qui est désormais mon refuge tout semble se mouvoir au ralentit. Le sol avance comme les vagues chassent le sable sous les pieds. Les murs inspirent et expirent et j’entends au loin le souffle d’une bête cyclopéenne endormie. Je me suis perdu entre deux couches d’air mince. Et c’est là, ici que j’attendrais en préparant un pic-nic phénoménal, en sonnant des chansons délirantes, en peignant le jour avec les couleurs de la nuit. En attendant, en l’attendant + Rêver de peindre des yeux verts + Celui qui ne comprend rien (modèle Marjolaine(acrylique sur papier(31cm.22,(cm)